Actualité recente de l'été 2010 de quelques anciens de l'ASPTT
Dans le courant du mois de juin 2010, au paraclub de Lille, c'est un avion de type Fokker qui a connu une importante défaillance :
Il y avait 7 à 8 parachutistes très expérimentés et un parachutiste inexpérimenté qui effectuait son premier saut en tandem.
L'avion n'a pas pu décoller une première fois avec son chargement de parachutistes. Puis il est arrivé à décoller, mais le moteur a eu une faiblesse et il fallait d'urgence atterir, et le paraclub de Lille est en périphérie :
L'avion a pu atterir sans casse humaine, mais avec une casse matérielle importante. Il est actuellement en réparation, dans une petite société de maintenance d'avions en Bourgogne.
Un film a été fait, de quelques minutes, qui montre la réalité de la situation dans la carlingue, au moment de la défaillance du moteur. la peur est là, car il n'y a pas la possibilité de sortir de l'avion en sautant, l'avion étant trop bas.
Les plus expérimentés, ceux qui savent, ont très bien compris que leur vie se trouve dans les mains du pilote qui réalise à la perfection un atterissage de fortune. Il se sauve la vie et il sauve la vie des autres. le pilote, le plus souvent un bénévole qui accumule des heures et des heures de vol par la passion du pilotage tient à sa vie !
Voilà, une petite histoire bien réelle qui m'a été raconté par mon ami François-Xavier Ichard. Daniel Touron est une des personnes qui travaille dans la société qui répare les avions et qui va prendre en charge ce fokker au bruit si caractéristique !
Nous préférons un moteur qui tourne bien, nous préférons des avions qui décollent sans problème, des parachutes qui s'ouvrent et des parachutistes expérimentés.
Le risque est là, toujours. Il doit être réduit au maximum.
Il faudra, bien sûr, rajouter cette magnifique petite vidéo, où nous voyons les meilleurs de ce sport avoir peur. Le débutant, celui qui effectue son premier saut, sans doute, ne comprend pas bien ce qui se passe. Il a fait confiance aux plus expérimentés.
Avoir effectué des milliers de sauts en parachutisme permet d'avoir une connaissance parfaite des risques encourus.
Continuer à le faire à la soixantaine, cela peut être compris comme une folie, un gaspillage, une aberration.
Pour moi qui ai goûté à ce sport, je suis à chaque fois heureux de voir le bonheur ches des hommes jeunes, chez des femmes jeunes et sportives qui n'ont pas froid aux yeux.
Même si mon dernier saut s'est fait il y a 20 ans, c'est une communauté que je comprends et dont je partage les valeurs, courage personnel et solidarité obligatoire !
Je me pose, bien sûr, cette question du saut qui doit précéder celui qu'il convient de ne pas faire, et comment un entourage amical, familial, professionnel, d'une quelconque communauté, peut attirrer l'attention de l'un ou de l'autre et lui dire :
Sois prudent dans l'exercice de ta passion sportive !
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